l. Analyse de la Situation :
Le fossé entre femmes et hommes reste un obstacle majeur pour parvenir à une transformation numérique inclusive, selon Paola Cervo, coordinatrice du projet Digital for Development (D4D) Hub Union africaine-Union européenne (UA-UE). « Réduire la fracture numérique entre les sexes est un défi partagé en Afrique et en Europe », dit-elle.
À titre d’illustration, le secteur du numérique en Afrique est en plein essor. Toutefois, malgré les avancées notables, les femmes africaines ne semblent pas bénéficier de ces développements sur un même pied d’égalité. Un des derniers rapports de Afrobarometer tire la sonnette d’alarme : l’écart entre les sexes pourrait, en fait, s’élargir.
Une enquête menée dans 34 pays africains montre que les femmes sont moins susceptibles que les hommes d’utiliser un téléphone portable tous les jours, d’avoir des téléphones et ordinateurs “high quality”, téléphone avec accès à Internet , d’accéder régulièrement à Internet, ou de suivre les nouvelles à travers Internet ou les médias sociaux.
Le cadre en Europe n’est pas plus prometteur, explique Paola Cervo. Selon un rapport de la commission des droits des femmes et de l’égalité des genres du Parlement européen, les femmes ne représentent que 17 % de l’ensemble des étudiants en TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) dans l’Union européenne. On a en fait remonter la cause aux stéréotypes sexistes qui influencent fortement les choix des matières et déterminent que moins de 3% des adolescentes européennes manifestent un intérêt pour travailler dans le domaine des TIC.
II. Objectif
Organiser une conférence débat autour du thème :
« Comment l’usage du numérique impacte-t-il votre entreprise et comment s’assurer qu’il devienne un outil au service de l’inclusion ?».
Ce dernier étant un sous-thème de celui de la journée de la femme 2023: « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologie pour l’égalité des femmes ».
Des intervenants partageront leur expérience et leur implication dans leur démarche à l’inclusion.
Permettre aux participants de débattre et de confronter les difficultés dans leur cadre professionnel.
Différents sous thèmes peuvent être abordés:
Comment faire la différence sur un marché qui se digitalise?
Est-ce que l’inclusion est au cœur des stratégies de l’entreprise?
La maturité du numérique dans mon entreprise permet-elle ou facilite-t-elle cette inclusion?
Comment proposer des parcours numériques qui permettent à tous les usagers dans l’entreprise d’y prendre part?
Qu’est ce que les labels du genre? Comment peuvent-ils aider à l’inclusion dans l’entreprise?
Le télétravail s’adresse -t-il en majorité aux femmes?
L’inclusion du genre impacte-t-il sur la profitabilité de l’entreprise?
Cette liste de questions n’est pas exhaustive.
Faire de cette conférence également une plateforme d’échanges inter-professionnels (B2B).
III. Approche Méthodologique
Deux objectifs :
Nous avions pu identifier au sein de l’entreprise, où le numérique pourrait avoir un impact positif et favoriser l’inclusion en son sein, et comment l’appliquer.
Ouvrir une conférence débat pour aider les employés à se questionner “pourquoi une telle disparité?” . Et quelles méthodologies pourraient être mises en place pour que le numérique devienne l’outil de l’inclusion au sein de l’entreprise.
S’appuyer sur l’expérience d’intervenants (DG, DRH, chef d’entreprises…) et experts en numérique pour animer cette conférence.
IV. Réalisation
60 participants issus de diverses entreprises .
Chaque intervenant s étant présenté en début de conférence 5-10 minutes (possibilité de faire un diaporama) .
La particularité de cette conférence est d’avoir une réelle interactivité entre participants et intervenants. Cette interactivité a permis des échanges rapides et constructifs.